Allez viens, prends-moi par la main et allons voir la mer

Ces quelques jours de break je les attendait avec impatience. Il faut dire que j'ai saoulé mon rabat-joie d'amoureux comme je sais si bien le faire, sauf que cette fois ci je n'ai pas lâché et jeudi avant dernier je lui ai envoyé un sms pour lui dire que le dimanche qui suivait on partait à la mer. Tous les quatre. J'aurais aimé être là pour voir sa tête de râleur. Quoi que peut être pas.

J'ai commencé à préparer les valises, ne sachant pas vraiment quoi y mettre. Parce que tu vois ces vacances, c'est bien la première fois que nous partons tous les quatre.

On a pris la route un lendemain de fête, après une grasse matinée mémorable de Mam'Zelle M. Un petit déjeuner à l'heure du déjeuner, une petite pause pour récupérer les clés et puis rouler rouler sous la pluie direction le bassin d'arcachon. Les p'tites ont été sage, enfin jusqu'à un moment certain faut pas pousser mémé. Ne trouvant pas de quoi s'arrêter on a pique-niqué dans la voiture. Et puis on est enfin arrivé... Il a fallut attendre le lendemain pour enfin voir la mer. Parce que le soir les filles ont été exécrables. Mais passons.

L'odeur de la mer, la brise marine sur les joues, les clapotis des vagues sur les pieds, la douceur du sable sous nos pas. Et cette plage à marée basse si agréable à parcourir. La rencontre avec un crabe, le remplissage des petits sceaux, l'escalade de la dune, la construction d'un château, la montée progressive de la mer, les sauts dans les vagues et le plouf imprévu dans l'eau...

La rencontre avec une étoile de mer, les pique-nique jambon-chips, les clic-clac à répétition, les sauts, encore et toujours. Les dessins dans le sable, les câlins dans l'Ergo, la pause rafraichissante, l'admiration de la grande roue, le tour de manège, les tournicoti-tournicota, la destruction d'un château abandonné, la trouvaille d'un petit trésor...

 Ces quelques jours de vacances à la mer furent loin d'être parfaits. Entre le stress de ma reprise imminente, ma patience mise à rude épreuve, une surexcitation générale, des bouilles assez canailles. Mais ce fut quand même de belles vacances. Nos premières vraies vacances à nous. Tous les quatre. Juste nous. Et entre râleries et crises d'ado-précoce, il y a eu plein de petits bonheurs parsemés de-ci delà et ce sont ces doux moments que je veux retenir.

Merci mon super-râleur pour ces quelques jours presque parfaits

Sélection famille du 28 avril 2015